Au Théâtre du Chêne Noir à 13h tous les jours du 5 au 27 juillet 2008. Relâche le 16 juillet
Que ceci soit bien clair entre
nous ! BUFFO n'est pas le nom d'un spectacle. C'est le nom de
scène d'Howard BUTEN quand celui-ci "fait le clown",
c'est le nom de son personnage, c'est son nom de clown. On dit
des comédiens qu'ils jouent (des personnages) ; on peut
dire des clowns qu'ils sont (clowns).
" Mon optique, c'est de ne jamais créer un nouveau
spectacle, mais, comme le faisait Grock, de perfectionner à
l'infini un seul numéro qui évolue au fil des
années" dit Howard Buten à propos de son
travail.
La panoplie musicale varie au fil des ans. On trouve la famille
violons, violoncelles et autres violonceaux, l'ukulélé,
les maracas, la batterie ou le concertino ; en ce moment c'est
le piano qui est l'instrument principal de ses rêves,
ses exaspérations, ses luttes et sa vénération.
La panoplie des objets récalcitrants et récurrents,
balais, poubelles, plumeaux, mais aussi le poulet-plastique
vindicatif et mélomane sont toujours du voyage. Les danses
qui décoiffent également.
Après tant d'années, on ne vient pas voir un spectacle
d'Howard BUTEN, on vient voir "BUFFO QUOI QU'IL FASSE",
on y vient, on y revient, pour le plaisir de partager avec lui
un moment de délire, d'enchantement, de poésie,
d'amour. Mais c'est avant tout un grand numéro de music-hall
qu'il nous offre.
Le violoniste Pierre Amoyal et son pianiste débutent
un vrai concert. BUFFO, mélomane maladroit mais plein
de bonnes attentions s'approche comme sur la pointe des pieds,
ce qui ne sera pas facile avec ses grosses chaussures de clown...
La suite montrera malgré tout que le violoniste au stradivarius
et le clown au «violon-nourisson» peuvent parfois
jouer la même partition.