We deliberately froze the Howard Buten website when Buten gave his final gave his last performances of Buffo in January 2011. So you won't find any information here about the man or his character beyond that date. On the occasion of his death on 3 January 2025, we've just reorganised the pages so that those who were interested in him at some point can and younger readers can discover what he represented on the French and international stage.


Nous avions volontairement figé le site consacré à Howard Buten lorsque celui-ci a donné les dernières représentations de Buffo en janvier 2011. Vous ne trouverez donc pas ici d’informations sur l’homme ni son personnage au-delà de cette date. À l’occasion de sa disparition, le 3 janvier 2025, nous avons juste revu l’organisation des pages afin que ceux qui se sont intéressé à lui à un moment donné puissent garder en mémoire son image et que les plus jeunes puissent découvrir ce qu’il a représenté sur la scène française et internationale.

Web site english version


Dirty times for clowns!

Just a few days after the death of Gilles Defacque, Howard Buten disappeared at the start of 2024. The man who usually did nothing like everyone else disappeared on January 3, the day statisticians define as the record for the highest number of deaths in a year. As it happens, it was Gilles who, as director of the Prato, had welcomed Buffo's last performance in January 2011. “Weird, weird... how strange!
If the clown redesigns the world according to his own imagination, 2025 in France, his adopted country or, worse, in the USA, where he grew up, “ya du boulot! Maybe he didn't want to know, but perhaps he could have found just the right words, gestures, music or even the most or the most unexpected gag to make it all more acceptable.
Howard Buten was the first ‘accompanied’ artist when I created Émile Sabord at the beginning of 2000, and this artistic partnership with his character Buffo - which began in 1987 with the Théâtre du Galion - continued until he left the stage in 2011. It was a happy time when this artist gave an average of sixty to eighty performances per season.
As luminous as Howard could be on stage, he was sometimes mute on tour, carefully guarding his thoughts, which would be inaccessible to us anyway. He always retained that part of his mystery that thirty-five years of companionship have rarely been able to pierce except when he let slip sibylline snatches of phrases such as: “I know children well, I was one children, "I used to be one” or ”I don't get any pleasure out of being on stage, but once the show's once the show is over, I'm very happy to have done it."
Today he leaves us for good, “the clown is dying” sang Giani Esposito. The clown is dead, but, I confess without false modesty, I'm proud and happy for Émile Sabord to have mingled our adventure with his. So “Salut l'artiste”.
Pierre-Yves Maby
Émile Sabord founder


Sale temps pour les clowns !

Quelques jours à peine après la disparition de Gilles Defacque, c’est Howard Buten qui s’éclipse en ce début d’année 2025. Lui qui en général ne faisait rien comme tout le monde a disparu le 3 janvier, jour que les statisticiens définissent comme étant celui du record annuel du nombre de décès. Il se trouve que c’est Gilles qui avait accueilli, en tant que directeur du Prato, la dernière représentation de Buffo en Janvier 2011. « Bizarre, bizarre... comme c'est étrange ! ».
Si le clown redessine le monde selon sa propre imagination, 2025 en France son pays d’adoption ou, pire, aux USA celui de ses racines « ya du boulot ! ». Peut-être n’a-t-il pas voulu connaître cela, mais peut-être aurait-il su, justement, trouver les mots, les gestes, les musiques justes ou encore le gag le plus inattendu pour nous rendre tout cela plus acceptable.
Howard Buten a été au début de l’an 2 000 quand j’ai créé Émile Sabord le premier artiste « accompagné », et ce compagnonnage artistique avec son personnage de Buffo - qui avait débuté en 1987 avec le Théâtre du Galion - s’est poursuivi jusqu’à ce qu’il quitte la scène en 2011. Heureuse époque que celle où cet artiste donnait en moyenne soixante à quatre-vingt représentations par saison.
Autant Howard pouvait être lumineux sur scène, autant il pouvait être parfois mutique en tournée, protégeant soigneusement ses pensées qui nous seraient de toute façon inaccessibles. Il gardait toujours cette part de mystère que trente-cinq ans de compagnonnage n’ont que rarement pu percer excepté s’il laissait s’échapper de sibylline bribes de phrases telles : « Je connais bien les enfants, j’en ai été un » ou « Je ne ressens aucun plaisir à être sur scène, mais une fois le spectacle terminé, je suis très heureux de l’avoir fait ».
Aujourd’hui il nous quitte définitivement, « le clown se meure » chantait Giani Esposito. Le clown est mort mais, je l’avoue sans fausse modestie, je suis fier et heureux pour Émile Sabord d’avoir pu mêler notre aventure à la sienne. Alors « Salut l’artiste ».

Pierre-Yves Maby
fondateur d’Émile Sabord

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